Photo représentant Gabriel Haefliger avec des bocaux d'aliment en vrac

Gabriel Haefliger

Je m’appelle Gabriel Haefliger et je suis spécialiste en durabiltié forte.

La transition écologique, la durabilité, l’économie circulaire, la finance durable…
Que de beaux concepts apportant une nouvelle vision de l’organisation de notre société. Ils se retrouvent dans toutes les bouches. De l’Etat aux citoyens, en passant dans les entreprises et dans les universités, leurs définitions diffèrent selon le discours et les intérêts…

Dans ce monde de l’information abondante, où la désinformation empoisonne les esprits, il est difficile de délier le vrai du faux. Ces concepts, si importants, s’en retrouvent dénués de sens… La durabilité devient un équilibre où environnement, social et économie sont au même rang : le fameux développement durable, où la croissance économique reste reine.

À mes yeux, la transition écologique est primordiale et elle peut être menée à bien uniquement si la population autant que les décideurs intègrent correctement les enjeux de notre temps et choisissent de guider leurs actions vers le bien commun.

Et moi dans tout ça ?

Mon but est d’apporter des vérités sur le défi le plus conséquent que l’humanité doit résoudre dans son histoire : le développement d’une société juste, prospère en accord avec les limites de notre environnement.

Convaincu qu’un avenir merveilleux est possible, mais surtout enviable, j’aspire par ce blog à te transmettre mon engouement pour cette passion et de te donner des conseils et arguments scientifiques qui te permettront de devenir autonome et résilent·e.

La transition écologique sera faite par le peuple pour le peuple. Chacun·e apportera sa pierre à l’édifice ou au contraire continuera d’ébranler le système Terre. Mais pour faire son choix, faut il encore savoir…

Le passé n’a pas d’importance, ce qui est fait est immuable. Notre avenir en revanche est entre nos mains.

Je n’ai pas toujours été passionné par l’environnement et la durabilité. Formé jeune, j’ai travaillé depuis l’adolescence dans l’entreprise familiale tout en avançant dans mes études. Et vous ne devinerez jamais dans quel domaine j’ai travaillé 15 ans de ma vie : l’automobile. Après mes études en économie et en management, j’ai rejoint l’entreprise familiale revendant les pièces détachées d’automobile, avec un seul but en tête : la croissance de celle-ci. Comment aurait-il pu en être autrement ? Avec 3 ans de bachelor à sacraliser la croissance comme élément enviable et indissociable de l’économie et de la société, j’étais persuadé de son bien-fondé… Quelle naïveté.

Mais voilà, cette activité ne me convenait pas et les réflexions ont émergé.

  • Pourquoi croître pour croître ? Juste pour le poignon ?
  • En quoi mon être apporte une pluvalue à la socitété ?
  • Dois-je vivre seul dans mon coin avec mes intérêts personnels ?
  • Ma vie dans ces conditions, a-t-elle un sens ?

Non, à mes yeux, elle en avait pas… Un changement s’imposait et j’entrepris ma transition.

Un nouveau départ

Au fil d’un voyage d’entraide (un grand merci à Nouvelle Planète), de nombreux livres et autres sources explorées, je me rendis compte que le monde ne tourne pas rond. J’ai fait mon premier constat au prix de larmes. Pour que notre système de surconsommation occidentale fonctionne, d’autres peuples doivent en payer le prix. Dans un espace fermé comme la Terre, la privation de certain·e·s compensent les abus d’autres. C’est donc pour des aspirations sociales que j’ai souhaité comprendre les liens qui régissent le fonctionnement de notre société.

Au grès de mes recherches, j’ai vite compris que l’injustice sociale n’est pas le seul mal de notre temps, l’injustice environnementale est également présente. Une injustice, car les personnes ayant le plus pollué et joui du système sont celles qui en subissent le moins les conséquences. Le charbon et autres combustibles fossiles ont été le carburant de l’ascendance occidentale depuirs la révolution industrielle. Bien que notre responsabilité soit incontestable, ce ne sont pas nos déserts qui s’étendent, nos eaux qui deviennent impropres (quoique) ni nos populations qui doivent migrer. Bien que nos ancêtres et nous-mêmes profitions du luxe possible par la surexploitation des ressources, ce sont nos enfants, petits-enfants et nombreuses générations futures qui en paieront le prix. Enfin, pas tout à fait, la majorité d’entre nous, sans changement radical vont aussi le sentir passer.

Alors comment réagir ?

Tout d’abord, il faut apprendre et comprendre afin d’être capable de porter un jugement critique. Il faut se remettre en question, accepter nos erreurs. Nos erreurs qui ne sont pas forcément nos fautes. Nous sommes né·e·s dans une société prônant la domination et la concurrence où l’individualisme prime. Nous n’avons pas choisi la majorité des comportements, la société nous les a donnés.

En bref, il faut suivre la courbe du deuil, du déni viendra de l’acceptation puis de l’action. Pour ma part, une transition professionnelle s’imposait. J’ai repris mes études à 25 ans et ai tiré un trait à mes revenus confortables. Par chance, un seul master acceptait un économiste comme moi, celui en Fondement et Pratique de la Durabilité à L’UNIL. Ces études m’ont apporté une vision systémique. J’expliquerai ce terme lors d’un prochain article. Pour faire simple, ce concept représente le fait que tout est lié et donc que nous évoluons dans un monde complexe où il n’existe pas une solution, mais des solutions, pas une transition, mais des transitions…

Par ce blog, j’aspire à apporter aux lecteur·rice·s la possibilité de sortir de leur boite de pensées et de leur apporter les éléments nécessaires pour comprendre le système Terre, les liens entre les activités humaines et leurs impacts sociaux et environnementaux, le tout en ajoutant des outils pour mener à bien sa transition personnelle.

Je souhaite te montrer que la transition écologique est faisable mais surtout enviable, car après tout, la Terre apporte suffisamment de richesses pour combler l’ensemble des besoins humains et non-humains. Mais j’aspire surtout à te convaincre que toi, là devant ton écran, possède la force intérieure et les moyens d’agir pour un avenir meilleur.

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